Vous auriez préféré que cette enfant pleine d’imagination commence par la flûte à bec, mais dotée d’un goût certain, elle a opté pour l’un des plus beaux instruments qui soit ; le piano !
Commence alors le parcours du combattant pour le néophyte que vous êtes.
Du piano, vous n’avez que quelques vagues souvenirs de jeudis après midi pluvieux avec madame Sèchefigue, votre professeur de piano, de portées qui n’en finissaient pas, de doigts trop grands, trop courts, de crampes et de soupirs : « … ah, quand je serai grand … ». Et voilà, vous êtes devenu grand, et maintenant votre petit trésor vous impose son envie sans concession de pratiquer le piano. Vous aviez bien un piano de famille, mais son état de relique a motivé le conseil de famille à le céder au brocanteur le plus offrant…
Bref, après les livres scolaires, les tenues vestimentaires de l’automne, l’inscription à l’école de musique, vous pensiez pouvoir enfin prendre un peu de repos ce week-end, eh bien non, on part à la chasse au piano. Un de vos amis, virtuose émérite qui a su persister avec madame Sèchefigue, vous a bien sûr conseillé : « pas de cadre bois, pas de certains pianos anglais ou russes, et le cadre métallique, et les cordes croisées … » autant de mots auxquels vous n’avez strictement rien compris.
La petite famille sous le bras, commence votre périple…
Pour bien choisir votre piano, il vous faudra étudier les qualités de chaque marque et vous méfier des discours purement commerciaux, pour finalement accorder votre confiance à un distributeur compétent, que vous aurez préféré au commerçant qui vous aura orienté vers le piano qui lui procure le plus de marge, sans même se soucier de la sensibilité de votre enfant.
Heureusement, en consommateur averti, vous avez effectué des recherches sur internet. DP Pianos, va vous accompagner grâce à son guide.
Un piano … c’est quoi?
Un instrument de musique acoustique à cordes et à percussion, composé de plus de 5 000 pièces différentes, jusqu’à 700 kilos de bois, fonte, feutres, 220 cordes qui exercent jusqu’à 28 tonnes de tension sur le cadre.
Il existe des pianos droits et des pianos à queue.
Ce fameux cadre doit être métallique pour mieux supporter cette tension qui par ailleurs aide la table d’harmonie – véritable colonne vertébrale du piano – à conserver sa charge (son galbe).
Une mécanique
Seul lien entre le musicien et son instrument, elle jouera un rôle prépondérant dans la relation que votre enfant développera avec son piano. Le « poids » du toucher reflète la résistance provoquée par la rotation sur leur axe des pièces dont le mouvement provoquera la frappe des marteaux sur les cordes qui produiront le son. Le toucher offre au pianiste des sensations tactiles liées aux vibrations harmoniques et au déclenchement de certaines pièces mécaniques (étouffoirs, attrapes, percussion des marteaux …).
Favoriser l’apprentissage commence par choisir un piano à la mécanique en phase avec le tempérament plus ou moins volontaire de votre cher petit, sa résistance à l’effort et sa réelle motivation à apprendre.
Deux concepts technologiques et pédagogiques s’opposent à ce sujet ; les partisans du travail des doigts dès le début grâce à des mécaniques au toucher assez lourd, et ceux qui, dans une approche plus ludique, préconisent des mécaniques relativement légères, préférant ne pas dégoûter nos enfants dès le départ alors qu’ils ont tout le temps de se faire les doigts plus tard.
Néanmoins, notre pianiste en herbe ne progressera plus si à un certain stade de son évolution, ses doigts ne sont pas un minimum « faits ». En même temps, une mécanique trop dure le fera souffrir très vite ; il réduira ses temps de travail, rechignera à se mettre au piano et finira par l’abandonner définitivement.
Ne sombrez pas dans l’excès pour autant en courant acheter un piano numérique bas de gamme dont le toucher supposé « lourd » anéantirait toutes les chances de votre enfant d’obtenir les mêmes résultats que ses petits camarades, heureux possesseurs de pianos acoustiques aux sensations qu’aucune technologie électronique, si performante soit-elle, ait réussi à restituer pour l’instant.
Ne considérez pas le piano numérique comme une formule d’attente économique.
C’est en réalité la solution la plus onéreuse qui soit à terme, à moins que vous ne destiniez votre bambin à la pop musique, le toucher d’un numérique deviendra handicapant dès le sixième mois d’apprentissage. L’appareil aura déjà perdu 50% de son prix neuf, à moins que vous n’ayez opté pour la Garantie Reprise DP Pianos, et vous serez à nouveau dans la problématique du choix d’un instrument adapté avec 6 mois de décalage et un budget déjà sérieusement entamé.
Ne cédez pas non plus à la tentation du premier prix absolu du marché. De toute évidence, ces pianos ne peuvent pas disposer de mécaniques performantes. Trop imprécises pour progresser, trop dures pour la musculature des doigts de jeunes enfants, elles causent l’abandon des plus acharnés.
Si Renner et Yamaha étaient les mécaniques les plus renommées, de nombreuses autres marques moins réputées présentent aussi des performances absolument remarquables. Certains facteurs de pianos, notamment Ronisch en collaboration avec Renner et Imler, sous la direction technique allemande de la prestigieuse Blüthner Pianofortefabrik, ont conçu leurs propres mécaniques aux qualités extrêmement intéressantes. Leur production directe privilégie le prix de vente très compétitif des pianos qu’elles équipent.
Les mécaniques japonaises Yamaha réputées comme les plus légères n’équipent que les pianos de la marque.
Pour une meilleure cohérence économique, différents niveaux de performance ont été élaborés de manière à équiper chaque type de piano de la mécanique adéquate à une bonne progression.
Faciles à jouer, elles favorisent la pratique chez les jeunes enfants aux doigts fins et fragiles dont la masse musculaire insuffisante ne supporte pas les temps quotidiens de travail avec un toucher trop lourd.
Les mécaniques allemandes Renner, légendaire fournisseur des marques Blüthner, Steinway & sons, Fazioli, Schimmel, Sauter, Pleyel, Gaveau… et d’une manière générale, des plus grandes marques de pianos, sont incontestablement la référence en la matière. L’usine, qui fabrique également des marteaux, propose aux facteurs, une production standard aux côtes imposées, et du «sur mesure» conçu à la demande.
Différentes classes de mécaniques qui doivent entrer en parfaite adéquation technique avec les types de pianos qui les recevront, ont été élaborées par les ingénieurs Renner qui s’emploient, comme chez Yamaha et Kawai, à constamment améliorer leurs produits et leur coût de fabrication. Dans ce principe, pas de bonnes ou moins bonnes mécaniques, mais tout simplement des produits qui sauront favoriser le jeu tout en exploitant au mieux les possibilités instrumentales des pianos équipés.
Un piano équipé Renner fait forcément partie du must, une garantie de la part du facteur de vous proposer ce qu’il y a de mieux ; un gage de sérieux qui assure que le piano acheté présente toutes les qualités d’un instrument définitif.
Un SON
Le son n’est pas qu’une affaire de goût. Certes, il ne doit pas casser les oreilles de Papa Maman, mais il doit surtout ne pas déformer celles de nos chers trésors. Eh oui, « entendre » fait à ce point partie de l’éducation musicale qu’il en conditionne aussi la bonne assimilation.
De quoi dépend la qualité sonore d’un piano ?
De la conception du plan de cordes, et de la qualité de la mécanique, des marteaux, de la table d’harmonie et de tous les autres matériaux utilisés.
Quelles sont les qualités sonores requises pour un piano d’étude ?
On ne demande pas à un piano d’étude d’avoir énormément de puissance. S’il en a, tant mieux, mais cette notion est surtout indispensable pour l’interprétation qu’un enfant n’a la maturité d’aborder qu’à partir de l’âge de 10-12 ans et plusieurs années de pratique.
On exige donc d’un piano d’étude qu’il ait un son précis et le plus agréable possible, car des sons confus ou timbres aigres, métalliques ou issus de technologies de synthèse à faible échantillonnage (pianos numériques bas de gamme) déforment l’oreille et rendent quasi impossible le passage au stade de l’exécution.
Deux grandes tendances s’opposent, les sonorités asiatiques et les sonorités européennes.
Et là, le choix est à la discrétion de la sensibilité de chacun.
Les sonorités asiatiques très claires, brillantes et percussives sont indiscutablement agréables si elles sont domptées par le travail de techniciens qui ont autant de talents artistiques que de connaissances techniques. Les pianos asiatiques doivent impérativement être préparés et suivis par des accordeurs comme ceux de DP Pianos, formés chez les facteurs asiatiques et européens, car la mise en valeur de ces pianos exige autant de maîtriser leur technologie que d’exceller dans l’art d’harmoniser avec esthétique.
Les sonorités européennes, douces, rondes, chaleureuses et très riches harmoniquement, sont plus en phase avec notre sensibilité. En tête, les allemands puis les tchèques qui présentent toutefois des timbres très différents même au sein d’une même marque.
Chaque facteur apportant sa subtilité propre, vous risquez d’être seul juge, votre enfant n’ayant peut-être pas encore l’oreille assez déterminée.
Alors pour résumer, qu’est-ce qu’un bon piano d’étude ?
Une bonne mécanique : véritable interface entre le cerveau et la musique, entre vos émotions et le résultat, la mécanique doit être précise, docile et rapide. On ne le dira jamais assez, la mécanique est aussi déterminante que la sonorité dans le
choix d’un piano. N’hésitez pas à pianoter, même sans savoir jouer, sur différents instruments.
Vous serez surpris des différences de toucher. Ni trop léger, car il défavoriserait le travail des doigts, ni trop lourd, car il découragerait les plus téméraires.
Une belle sonorité : Ni trop métallique, ni trop étouffée. Un bon piano doit avoir une palette sonore suffisamment riche, un timbre mélodieux et musical. Cependant, la notion de sonorité reste très subjective, à chaque oreille sa sensibilité et sa préférence.
Que penser du marché du neuf ?
Nous classions en trois catégories les pianos droits neufs, il y a encore une vingtaine d’années :
Les pianos d’étude, les pianos d’expression et les pianos de prestige développés dans la rubrique « confirmés ».
Avec l’évolution à la hausse des prix et l’amoindrissement qualitatif de certaines factures, les quatre catégories de pianos droits désormais se compartimentent de la façon suivante :
les pianos d’étude pour les débuts, les pianos d’expression entrée de gamme destinés à un apprentissage à plus long terme, les pianos d’expression haut de gamme, et les pianos d’interprétation ou de prestige, développés dans la rubrique « confirmés », gammes auxquelles s’ajoutent, les pianos à queue relevant d’une autre technologie.
Les pianos d’expression entrée de gamme destinés à l’étude sont à plus de 60% plébiscités par les parents pour permettre l’apprentissage de l’instrument à leurs enfants. Leur avantage économique est à prendre en considération, même si leur durée d’utilisation excède rarement 10 ans selon le rythme d’évolution de l’étudiant. En effet, l’enfant qui aura disposé d’un piano de travail de bonne facture dès le début de son apprentissage, atteindra rapidement un niveau technique qui imposera l’achat d’un piano d’expression haut de gamme qui répondra à ses besoins techniques.
Comparés aux pianos d’étude, ils représentent un avantage économique certain.
Les pianos d’étude neufs pour les budgets de 3 000 à 6 000 € uniquement destinés aux toutes premières années d’études.
Aujourd’hui uniquement produits en Asie, Indonésie et en Corée du Sud : Production indonésienne : Yamaha modèles B1 et B2. Kawai modèles K15 K200 E200.
Production sud coréenne : Samick pour les premiers modèles.
Par engagement écologique et pour le rapport qualité/prix décourageant de la production indonésienne, les techniciens DP Pianos ont choisi de proposer en neuf uniquement les pianos Samick et essentiellement des pianos d’occasion dont la production était déjà présente sur le territoire français, privilégiant ainsi le meilleur compromis entre le respect de l’environnement et le souci de qualité des consommateurs.
Les pianos d’expression d’entrée de gamme et intermédiaires neufs de 6 000 à 10 000 € spécifiquement conçus pour l’étude et le travail.
Hormis les pianos de facture indonésienne présentant un très mauvais rapport qualité/prix, les bons pianos d’expression sont dotés de mécaniques relativement légères, et d’une palette sonore assez intéressantes. Ils offrent, à prix raisonnable, toutes les qualités requises pour s’initier dans les meilleures conditions aux joies du piano. Ils sont parfaitement à la mesure des enfants et peuvent en solution d’attente, convenir aux adultes.
Quatre productions fiables s’affrontent sur ce marché : la Chine qui représente 60% du marché, l’Europe, et l’Asie : Fabrication indonésienne pour les Kawai modèles K300 et K400 et Yamaha série P. Fabrication sud coréenne pour les pianos Samick de taille supérieure uniquement.
Par engagement écologique, les techniciens DP Pianos privilégient la production européenne et chinoise tout en réservant une place de choix aux pianos asiatiques d’occasion.
Depuis le milieu du siècle dernier, la Chine, cultive à Guangzhou, la facture du piano avec une production majeure qui occupe une place prépondérante sur le marché mondial avec des instruments de qualité dont il faut se méfier de la variabilité.
L’usine Pearl River qui s’étend maintenant sur 11 hectares à Guangzhou, est considérée comme le fleuron de la production chinoise qui propose des instruments entrée de gamme, dont le concept initial est de satisfaire en premier, les plus petits budgets.
Attention ! … ce souci du moindre-coût peut aussi se traduire par une fabrication de faible qualité à durée de vie limitée.
S’il est de conception et fabrication 100% chinoises, le piano que vous choisirez doit au moins répondre à la norme de qualité ISO 9001. Par ailleurs, les marques sont nombreuses. Elles disparaissent souvent aussi vite qu’elles sont nées ce qui pose un réel problème de garantie constructeur. Elles portent fréquemment des noms à consonance germanique, ce qui incite certains revendeurs à créer la confusion dans l’esprit du consommateur sur l’origine de fabrication du piano proposé.
On considère néanmoins que les meilleurs pianos tout premiers-prix sont issus de la facture Pearl River qui s’est enrichi de sa collaboration avec Yamaha Music comme ils ont adopté l’essentiel de la conception allemande. La Chine a su placer sa production au premier rang mondial d’un point de vue quantitatif, grâce à une main d’œuvre nombreuse et peu coûteuse.
Les usines chinoises les plus sérieuses assemblent désormais des éléments de fabrication européenne ou japonaise, et exploitent des plans élaborés par des ingénieurs de renommée. Aussi, ces instruments bénéficient-ils de sonorités assez rondes et profondes, et même de mécaniques tout à fait performantes pour des débuts pianistiques.
Tradition chinoise exige, les meubles entièrement fabriqués sur place sont dotés de laques d’une qualité remarquable compte tenu du prix. Les finitions bois sont soignées et proposées à un surcoût moindre et quelquefois inexistant.
La durée de garantie constructeur s’étalant de 3 à 10 ans vous aidera à situer les pianos chinois de qualité supérieure – vous devez absolument vous assurer que la garantie usine est d’un minimum de 5 ans.
À savoir que Yamaha Music – premier fabricant mondial de pianos – fut l’un des facteurs pionniers à prendre une part active dans l’industrie pianistique chinoise. Les pianos de sa sous-marque «Eterna» abandonnée pour des raisons de stratégie marketing, étaient fabriqués dans l’usine Pearl River de Guangzhou après modernisation et apport du «savoir-faire» japonais.
Si Yamaha et Kawaï ont abandonné la Chine au profit de l’Indonésie pour une production au rapport qualité/prix extrêmement décevant, de très belles signatures allemandes, ont eu la pertinence de créer leurs propres usines en Chine dont il ont fait des exemples de haute technologie. Ces pianos sont cependant tous assemblés dans les pays d’Europe où sont implantés les marques d’origine comme Liepzig pour les marques de la Blüthner Pianofortefabrik.
Aujourd’hui, la Chine est devenue leader en terme de quantité de pianos produits, leur qualité n’en est pas moins inégale. Le rôle de conseil que doit tenir un magasin de pianos exige un choix de marques rigoureux pour une exposition judicieuse et qualitative répondant aux aspirations et budgets de tous.
Nous ventilons donc en 3 catégories les pianos issus de la production chinoise : les pianos 100% chinois, les pianos utilisant tout ou partie de brevets/conceptions européens, les pianos de conception 100% allemande… ce qui crée une réelle différence en tous points !
Les techniciens DP Pianos ont choisi
Les productions allemandes fabriquées dans les usines des Maisons Blüthner : Irmler gammes Studio et Design, et les pianos du Groupe Bechstein – Feurich gamme Classic.
La production chinoise sous conception européenne : Holz-Schröter, fleuron de la production chinoise issu de l’usine Pearl River. Holz-Schröter propose des meubles soignés aux finitions variées qui donnent à l’instrument une allure de beau piano.
Pour un plan de corde allemand, l’usine se sert aussi en chevilles et cordes chez les fournisseurs haut de gamme germaniques. Les marteaux spécialement sélectionnés et l’ensemble donne un instrument à la sonorité très européenne, d’un rapport qualité prix tout à fait exceptionnel tout en offrant une garantie constructeur de 10 ans pièces et main d’œuvre – un gage incontestable de sérieux dont DP Pianos a tenu compte dans son choix.
Au même titre que leurs aïeux Blüthner et Feurich, on a tendance à ne plus présenter ces marques dont se retrouve le détail dans leurs descriptions respectives.
Les pianos droits d’expression neufs haut de gamme de 13 000 à 25 000 €
Ils sont la suite logique de la progression du niveau pianistique après l’étude. À l’origine destinés à des pianistes confirmés, ils constituent aussi une chance extraordinaire pour un enfant débutant de progresser encore plus vite dans des conditions privilégiées, ou l’occasion pour les adultes débutants qui ont mûrement réfléchi leur démarche d’apprentissage, de se faire plaisir en se portant acquéreur d’un très bel instrument. De par leur taille confortable, mais avant tout pour la qualité de certains de leurs composants, les pianos d’expression haut de gamme permettent de nuancer l’interprétation aidée par une palette sonore plus riche et plus musicale que les pianos d’expression entrée de gamme que l’on destine surtout au travail. Les mécaniques des pianos d’expression haut de gamme sont extrêmement précises et rapides.
C’est la production germanique qui jouit de l’image la plus valorisante. Fiabilité, perfection de facture, musicalité, sont autant de termes évocateurs systématiquement valorisés lorsque l’on parle des allemands.
La redoutable concurrence asiatique a fait subir aux pianos allemands une crise sans précédent fin de siècle dernier ; des usines ont fermé, des marques ont été rachetées, d’autres se sont regroupées, et malgré tous ces déboires, posséder un allemand reste le rêve le plus cher des amoureux du piano.
Les marques le plus représentatives pour les pianos d’expression haut de gamme sont : Rönisch, Blüthner-Haessler, Grotrian Steinweg, Sauter, Seiler, Schimmel, Feurich pour sa gamme Vienna de fabrication européenne.
Les techniciens DP Pianos ont choisi les marques : Rönisch, Blüthner-Haessler, et Feurich gamme Vienna.
À savoir : Zimmermann et Hoffmann, anciens fleurons du renouveau allemand ont rejoint le groupe Bechstein qui assure ainsi une qualité de fabrication à la hauteur de son renom même s’ils sont rétrogradés dans les gammes intermédiaires dû à leur fabrication exclusivement délocalisée en Chine. Schimmel de son côté appartient au Yamaha. Les pianos Boston pour leur part, restent un petit peu inclassables ; conçus par les ingénieurs de Steinway, ils sont équipés des mécaniques kawaï dont les usines effectuent l’assemblage de tous les pianos de la marque. Boston se positionne ainsi en marque allemande proposant des pianos aux prix de japonais. Quant à la production historique française, il ne reste plus que la marque Pleyel dont les pianos, à notre grand désespoir, sont désormais des pianos 100% chinois.
La production japonaise est loin d’être négligeable parmi les pianos d’expression.
Dotés pour les Yamaha de mécaniques réputées comme les plus évoluées sur le plan technologique, ces pianos, moins riches cependant que les allemands sur le plan harmonique, sont très appréciés pour ce qu’ils ont de propice à la vélocité et leur grande résistance à l’épreuve du temps.
Premier fabricant mondial au XXe siècle, Yamaha, qui s’est impliqué en Europe en particulier dans les usines Kemble fermée aujourd’hui, Schimmel et Bosendörfer continue à présenter dès la gamme expression haut de gamme, des pianos robustes qui ont leurs adeptes inconditionnels du niveau technologique exceptionnel qui les caracté
Son usine de Hamamatsu est un véritable laboratoire où se côtoient les meilleurs ingénieurs, techniciens et concertistes du monde entier, travaillant à l’élaboration de nouveaux concepts mécaniques et sonores ensuite adaptés à tout le haut de gamme de la marque. L’utilisation d’épicéa massif pour certaines tables d’harmonie et un savoir-faire acquis de l’exemple germanique, confèrent ainsi au son Yamaha très percussif et clair à l’origine, des timbres de plus en plus européens.
Tout dans un piano Yamaha issu de l’usine de Hamamatsu est de la fabrication maison dont les produits font force d’exemple pour leur constante évolution.
Le pianiste de jazz Chick Corea, qui était heureux propriétaire d’un grand queue Bösendorfer, n’en était pas moins artiste Yamaha dont il disait que « même fatigué, sommairement harmonisé et réglé, un CFIII fait toujours le job » !!. Chick explique
aussi, qu’à niveau d’entretien égal, là où la mécanique du Bösendorfer serait devenue si dure et imprécise que toutes ses finesses harmoniques en seraient gâchées, le yamaha conservera des normes de jeu acceptables pour un concert.
Si les usines Kawaï et Yamaha ont sensiblement été crées dans les mêmes années, les pianos de ces deux marques sont très différents et présentent un choix intéressant pour les pianistes attachés au sérieux de la fabrication japonaise.
Kawaï propose une attaque assez douce tout en conservant une certaine dynamique. La marque offre des instruments aux timbres très ronds dès le plus petit des pianos droits. Appréciée dans le monde du classique, cette sonorité, surprenante
pour un piano japonais, y fut pour beaucoup dans le succès du petit quart queue RX2 qui a longtemps été le piano de ce type le plus vendu au monde.
À l’inverse de Yamaha, les mécaniques Kawaï ont un toucher assez résistant. Toutes ces qualités en font depuis longtemps un des pianos favoris des professeurs et élèves de conservatoires sensibles à sa grande robustesse et son toucher propice à la musculature des doigts.
Les «vrais» Kawaï modèles K500 et K600, et ses séries Shigeru, ou yamaha séries YUS, SE, SU, SX et CF sont des instruments à l’excellent rapport qualité / prix qui se partagent le marché des pianos d’expression haut de gamme avec la production
allemande.
Enfin…
Les pianos droits de prestige pour les budgets supérieurs à 20 000 €
Parmi lesquels Steinway & Sons, Fazioli, « Bosendorfer made in Yamaha », Bechstein sans oublier notre favori Blüthner.
Il y a une bonne raison pour que les pianos de prestige fassent rêver les plus érudits des connaisseurs aussi bien dans leurs gammes pianos droits que pour leurs pianos à queue ; ils sont juste le haut du panier de la production mondiale que tous les facteurs aimeraient pouvoir égaler.
Les techniciens DP Pianos après avoir longtemps été les concessionnaires parisiens des marques Steinway et Bechstein ont choisi de focaliser leur énergie à la promotion des pianos Blüthner qu’ils jugent plus en phase avec leur sensibilité naturelle et dont nous rappelons l’histoire et les qualités très à part dans la rubrique qui leur est dédiée.
Faible part du marché, les pianos de prestige sont rares et d’un coût élevé. Des prix déraisonnables certes, mais quels pianos ! Peu d’élus pour peu de marques pouvant prétendre atteindre cette perfection destinée aux professionnels ou amateurs passionnés et fortunés.
Sans tergiverser, deux marques allemandes bien sûr, entrent dans ce créneau : Steinway & Sons et Blüthner, accompagnés des incroyables pianos Fazioli qui portent en eux tout le soleil de l’Italie.